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LE BASILIC

Au chapiteau 51, nous découvrons le Basilic, cet animal fabuleux, né d’un oeuf de coq couvé pendant sept ans par un crapaud et qui, d’après la légende, pétrifiait de son regard ceux qui ne se protégeaient pas la vue par un globe de verre.

Sur le basilic qui est en réalité un dragon ailé, un personnage est assis nu. Il est coiffé du bonnet des mages et tient de la main droite un globe. Le sommet et la base de la colonne sont ornés de fleurs de lys.

 

Le sujet de ce chapiteau nous enseigne que c’est dans un globe ou un vase de verre que doit s’élaborer notre pierre au blanc, lors de la phase humide de l’oeuvre. Nous pouvons aussi rapprocher la fable du Basilic de la mythologie grecque qui nous révélait que Méduse changeait en pierre ceux dont le regard rencontrait le sien.

Méduse était connue aussi sous le nom de Gorgone, lequel nom servait à qualifier Minerve, déesse de la sagesse, gardienne de toutes nos connaissances, le guide sûr du chercheur sincère à qui elle découvre les secrets cachés dans la nature.

Dans la basilique de la Madeleine, le crépuscule peu à peu décroît. Les flammes tranquilles des cierges piquent d’éclats d’or les ténèbres du sanctuaire et nous invitent à la méditation. Mais nos pensées s’envolent vers un autre passé, riche lui aussi en enseignements secrets et en mystères qui ne demandent qu’à être dévoilés. Alors, suivez-nous vers de nouvelles recherches et découvertes, en d’autres lieux...

Suite vers le chateau de Bussy Rabutin

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