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Palenque vit notre troisième initiation solaire. La beauté des lieux est indescriptible. Il émane une telle vibration d’harmonie entre la nature et les créations de l’architecture maya que l’on ressent au fond de son être, dès la première vision, un passé riche de traditions sacrées et d’art de vivre, puis une vision nouvelle s’impose à notre esprit : celle du retour de l’âge d’or, âge solaire par excellence qui a pour symbole l’image même de l’astre.

 

 
LE CARRE AU COEUR DU CERCLE

Durant la période de l’age d’or, l’homme, selon la tradition, respecte, honore et vénère Dieu dans ce globe radiant qui est le coeur et le cerveau de la nature et le dispensateur des biens de la terre. Représentant visible de l’éternel, le soleil est aussi le témoignage sensible de sa puissance, de sa grandeur et de sa bonté.

Ce temps heureux et béni de l’âge d’or pourrait revivre, selon la loi des cycles, si l’homme voulait prendre conscience des liens qui le relient à tout ce qui vit et respecter notre mère la Terre. C’est le message secret du peuple maya pour l’ère nouvelle que nous sommes venus chercher.

Sachez, nous dit HUNBATZ MEN que l’arbre de votre forêt souffre des sévices qui sont donnés aux arbres de l’amazonie et que toutes les rivières souffrent des pollutions que nous provoquons par notre désir acharné de possession et de productivité. Et il ajoute, dans sa grande sagesse : il n’est pas dans notre intention de faire revivre un passé révolu et de rejeter les bienfaits que la civilisation matérialiste est capable de nous prodiguer, mais il nous faut choisir ce qui est bon et rejeter ce qui est mauvais. L’heure du choix est venue et il nous faut impérativement retrouver l’harmonie avec notre mère la Terre et notre père le Soleil.

C’est afin d’aider à cette réalisation que nous avons, au cours de cette troisième initiation, pratiqué le carré au coeur du cercle.

Combinée avec celle du carré, la forme du cercle évoque une idée de mouvement, de changement d’ordre ou de niveau. Ces deux symboles concrétisèrent donc l’aspiration de tous les participants à des modifications effectuées dans le respect des lois de la divinité, afin d’atteindre de vie supérieure et voir poindre cet âge d’or que nous avons évoqué.

« Mais d’où vient cette sagesse dont vous semblez être le dépositaire ? », avons-nous demandé à HUNBATZ, au cours d’un repas qu’il partagea avec nous, avec beaucoup de simplicité. La réponse fut directe : « de l’Atlantide! ».

Cette île mystérieuse dont PLATON nous a laissé l’énigmatique description, aurait-elle existé ? Pour HUNBATZ, il n’y avait aucune ambiguïté et s’il n’apportait aucune preuve, sa conviction semblait profonde et nous avions l’impression qu’il en savait plus qu’il ne pouvait révéler.

Déjà nous savions que des sondages opérés dans l’océan atlantique avaient permis de remonter à la surface des fragments de lave dont la structure prouve irréfutablement qu’elle a cristallisé à l’air, et que les volcans éjecteurs de cette lave s'élevaient alors sur des terres non encore englouties. Nous ne voyons donc rien d’impossible à ce que l’Atlantide ait pu tenir une place importante parmi les régions habitées, ni qu’une civilisation ait pu s’y développer.

Aussi la réponse d’HUNBATZ ne nous étonnait-elle pas. Depuis, nous avons eu d'autres informations que nous avons transmis dans le chapitre consacré à l'Atlantide.

Nous voyions avec regret venir la fin de notre séjour, de notre communion avec l’antique sagesse maya. Progressivement notre groupe s’était harmonisé lors de ces initiations et il fonctionnait déjà à l’image des relations qui devraient être celles des êtres humains au cours de l’ère nouvelle. Aussi la séparation et le retour vers notre civilisation nous paraissaient-ils difficiles.

 

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