Le tableau que nous étudions maintenant possède quelques analogies avec celui qui représente l’amoncellement de chaux. Mais cette fois le rouge de la matière a remplacé le blanc et la cruche d’eau a disparu. La devise « donnez-moi l’éclat et je vous donnerai la matière » se rapporte à cette phase essentielle et primordiale que l’artiste se doit de découvrir : celle de la transformation du mercure en soufre rouge.

 

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Le tour de main est ici indispensable. Jusqu’à ce que l’artiste l’ait acquis, le temps est long des efforts sans cesse renouvelés, des essais répétés qui, le plus souvent, ne conduisent qu’à l’inexprimable gâchis d’un décevant bourbier, apparemment inévitable. La connaissance de la température doit compléter celle des matières et celle du temps. Mais au-delà des paramètres que seul un travail assidu, patient et répété peut permettre de découvrir, encore est-il nécessaire de s’assurer du concours efficace de notre catalyseur secret.