« Plus iris qu’elle » est la devise d’un tableau qui représente un magnifique arc en ciel dont le flamboiement de couleurs s’étale au-dessus d’un château. Cyliani, dans « Hermès dévoilé », nous indique que c’est dans le degré de Jupiter que l’on voit apparaître les couleurs de l’arc en ciel.

 

Sommaire Suite

 

Kamala-Jnana, dans son dictionnaire de philosophie alchimique, nous parle, quant à lui, du phénomène qui irise la partie supérieure du flacon au dernier stade de la putréfaction. Il y a une telle variété de couleurs, dit-il, que leur vue fait penser au chatoiement d’une queue de paon ou à un magnifique feu d’artifice.

Mais celui qui nous permet de situer le mieux la phase dont parlent les philosophes est sans nul doute Nicolas Flamel qui, dans les figures hiéroglyphiques, nous dit : « quand tu auras blanchi, tu auras vaincu les taureaux enchantés. Ce qui reste est sans difficulté, mais souviens toi qu’avant de quitter entièrement la noirceur et se blanchir, la pierre se vêtira de toutes les couleurs que tu saurais imaginer ; souvent elle se liquéfiera elle même et souvent se coagulera, elle deviendra orangée, verte, rouge, non pas d’un rouge parfait, et jaune, deviendra blanc orangée, jusqu’à ce qu’étant vaincue par la sécheresse et la chaleur toutes ces couleurs finissent en blancheur orangée ».

Certains auteurs, nous dit Kamala-Jnana, ont placé la queue de paon au moment où la pierre jaune subit les dernières imbibitions avec le sang du dragon. D’après lui c’est une erreur, mais l’image reste défendable.

Sommaire Précédent Suite